Renaissance

Insertion par l’activité économique via l’UpCycling dans la couture et la haute couture, Paris/Villejuif

En alliant les univers de l’insertion et du luxe et la préservation des ressources à travers l’UpCycling, Renaissance forme à la couture des personnes éloignées de l’emploi et promeut le développement durable dans l’industrie de la mode. 

Créer des ponts entre des personnes en insertion et des maisons de couture qui peinent à recruter, contribuer à la sauvegarde du patrimoine en formant des personnes au parcours difficile aux savoir-faire des plus grands ateliers et faire la preuve qu’il est possible d’imaginer une mode circulaire, responsable et respectueuse des ressources. C’est pour répondre à ces trois objectifs (social, économique et environnemental) que Philippe Guilet, couturier, crée, fin 2018, l’association Renaissance dont il est président et directeur artistique.

Renaissance forme, durant 10 mois, dans son atelier situé à la cité du Vercors à Villejuif, des personnes en contrat d’insertion aux techniques et aux méthodes pratiqués dans les ateliers des maisons de création et de mode. La spécificité de la formation repose sur l’UpCycling de luxe : les stagiaires salariés sont formés à déconstruire, puis à reconstruire des vêtements couture ou haute couture qui ne sont plus portés et qui sont donnés à l’association par ses  ambassadrices et ambassadeurs.

Aujourd’hui, l’association Renaissance devient la référence de la formation à l’UpCycling dans le secteur du luxe. Elle se propose d’ouvrir une école, souhaite créer une marque en propre via une structure commerciale pour répondre aux sollicitations des maisons de couture et d’autres entreprises disposant de vêtements professionnels réformés (uniformes) et développer l’UpCycling dans le secteur de la culture (costumes de scène).

Une ambition légitime pour ce projet qui répond aux attentes sociales, aux besoins économiques de la filière de la mode et à l’urgence écologique.

Accompagnement en mécénat de compétences dans la durée.

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Crédit photo : Julio Bittencourt